Adeline Rapon est une photographe franco-martiniquaise née à Paris en 1990. Son parcours artistique est autodidacte et touche-à-tout. Elle développe des compétences diversifiées en dessin, peinture, sculpture, scénographie et photographie, qu’elle nourrit de ses lectures et visites d’expositions.
Lors du confinement de 2020, Adeline réalise une série d’autoportraits mis en miroir avec des représentations de femmes antillaises, nommée Fanm Fò. Ce travail, exposé lors des Rencontres Photographiques du 10e en 2021, lui fait prendre la décision de poursuivre une carrière artistique concentrée autour de ses interrogations identitaires en tant que femme métisse et lesbienne.
Développant les partenariats avec des marques depuis plus de dix ans, elle décide de se concentrer bien plus sur la photographie de personnalités et documentaire tout en affirmant ses valeurs et son engagement féministe, queer et décolonial.
En contribuant à trois numéros de la revue martiniquaise Zist, elle se tourne complètement vers son île. En 2023, elle expose en Martinique une série, Lien·s, réunissant des récits de la communauté LGBTQIA+ recueillis sur place. En septembre de la même année, elle réalise en résidence artistique au sein de la Maison de l’Architecture Martinique, une série documentaire sur la ville de Saint-Pierre intitulée Saint-Pierre n’est pas une ruine. Dans la volonté de recentrer son regard et dans la suite logique de son travail, Adeline s’installe en Martinique au début de l’année 2024.
Lauréate de la saison 2024-2025 du programme Fotokontré au sein de la Station Culturelle. Elle bénéficie d’un accompagnement individuel et d’une résidence de création. Ses photographies, ainsi que celles des lauréat·e·s des autres territoires, seront exposées à l’occasion de la biennale internationale des rencontres photographiques de Guyane en 2025.
Adeline Rapon est née à Paris en 1990 d’une mère originaire de Corrèze et d’un père Martiniquais. Son parcours artistique débute avec des études en littérature et histoire de l’art. Elle développe alors des compétences diversifiées en dessin, peinture, sculpture, scénographie et photographie, qu’elle nourrit de ses lectures et visites d’expositions.
En 2008 elle crée un blog mêlant photographie, art et mode et devient une des premières blogueuses influentes.
En 2011, Adeline intègre la Haute Ecole de Joaillerie à Paris. Elle pratique alors le dessin de bijoux, la sculpture, le travail du métal. Par la suite elle apprend le design et le développement de lignes ainsi que la conception 3D. C’est en apprentissage puis en atelier de joaillerie qu’elle co-développe des lignes de bijoux pour plusieurs créateurs.
En parallèle, elle poursuit son activité sur Instagram, riche de 70 000 abonné·es. C’est pour elle un lieu de partage de son travail photographique, d'écriture et militant.
En 2020, Adeline fait le choix de s’y consacrer pleinement et crée sa propre entreprise. Elle développe les partenariats avec des marques, mais se consacre bien plus à la photographie de personnalités, de mode et documentaire tout en affirmant ses valeurs et son engagement féministe, queer et décolonial.
Elle expose entre-autres sa série Fanm Fô en 2020 en Martinique puis en 2021 à Paris pour les Rencontres Photographiques du 10e, sa série Renaissance en 2022 dans la galerie Fabrique Contemporaine puis au Café Mona.
Elle sort fin mai 2022 une BD co-écrite avec Emilie Gleason, « Ébouriffant.e.s », parue aux éditions Le Nouvel Attila.
En 2023, elle est membre du jury du Prix Utopi·e, un prix dédié aux artistes contemporain·es LGBTQIA+.
Elle expose en Martinique un travail photographique : "Lien·s", réunissant des récits de la communauté LGBTQIA+, réalisé sur place et financé par le Rond-Point des Arts.
En septembre 2023, elle réalise en résidence artistique financée par la Maison de l'Architecture Martinique, une série documentaire sur la ville de Saint-Pierre intitulée "Saint-Pierre n'est pas une ruine", exposée jusqu'à fin décembre à "la Ginguette".